Nous avons quitte Boukhara avec le train "rapide" et confortable pour Samarcande. Nous nous attendions au TGV d'Ouzbekistan railways, mais a part les sieges d'avion, les memes que dans Ouzbekistan airways, ca n'avait pas trop l'air d'un TGV. Ce fut toutefois un voyage fort agreable, dixit Jerome qui a dormi d'un bout a l'autre du trajet.
Samarcande s'offre a nous sous un soleil de plomb. Nous degustons des confitures du jardin en attendant que notre petite chambre soit prete et nous partons arpenter les avenues de la ville mythique sur la route de la soie. Le Registan s'impose de lui meme dans la fresque locale et les mosquees sont plus impressionnantes les unes que les autres, sauf celle que nous avons visitee pour la modique somme d'au-moins deux repas...
A Samarcande, nous avons fais la connaissance d’Annie et Daniel avec qui nous allons partager quelques jours. Nous profitons bien de nos journees avant de prendre un train, et oui, de nouveau le train rapide, avec nos amis pour Tashkent.
Samarcande s'offre a nous sous un soleil de plomb. Nous degustons des confitures du jardin en attendant que notre petite chambre soit prete et nous partons arpenter les avenues de la ville mythique sur la route de la soie. Le Registan s'impose de lui meme dans la fresque locale et les mosquees sont plus impressionnantes les unes que les autres, sauf celle que nous avons visitee pour la modique somme d'au-moins deux repas...
A Samarcande, nous avons fais la connaissance d’Annie et Daniel avec qui nous allons partager quelques jours. Nous profitons bien de nos journees avant de prendre un train, et oui, de nouveau le train rapide, avec nos amis pour Tashkent.
Comme beaucoup de voyageurs, nous allons de nouveau a Gulnara guesthouse d’ou nous repartons pour une escapade dans la vallee fertile du Fergana. Nous descendons jusqu'a la gare avec le metro et et affretons un chauffeur de taxi, Solijon. Nous quittons la capitale pour nous enfoncer dans la vallee avant d'atteindre le col sous haute surveillance millitaire. La route est tres differente du desert que nous avons traverse de Khiva a Boukhara. La vallee est verte et luxuriante. Sur le chemin, nous visitons a Kokand le palais du Khan. Il ne reste qu'une infime partie de la demeure qui se dressait sur plusieurs hectares.
Arrives a Fergana, nous nous installons dans notre B&B avant de partir arpenter la rue pietonne et le Bazar. C'est un peu plus tard lorsque nous prenons un Coca, un remede pour certains..., que nous entendons des clameurs au loin.
Et oui, c'etait bien un match de foot. Nous demandons a un policier si nous pouvons y assiter, il nous accompagne jusqu'a l'entree et donne l'ordre de nous laisser passer. Il nous indique le gradin, celui des policiers, ou nous devons nous installer. C'est l'equipe de Fergana qui joue contre Kyzylkoum. Jerome se fait vite un copain dans le public car nous voila devenus le centre d'attention du stade. Nous etions les seuls etrangers, euh, au fait non, Julie et Annie etaient les seules femmes. Le pote Ouzbek de Jerome lui a donne toutes les informations sur le championnat, les joueurs, l'entraineur Russe, etc. Fergana l'emporte 3 - 1 et c'est la fete dans tout le stade. Fergana remonte de la 7eme a la 4eme place dans le championnat. Nous ratons peut-etre l'Euro, mais pour le premier match de Julie en live, c'etait top.
Le lendemain matin, nous avons pris la route du retour mais avec un beau planning. La fabrique de soie de Margilan et les ceramiques de Richtan. Nous avons ete impressionnes par les techniques traditionnelles ancestrales toujours employees pour fabriquer des tissus a partir d'un minuscule cocon. Julie n'a pas resiste a la derniere partie de la visite : la boutique.
Solijan nous accompagne ensuite dans une famille qui fait de la ceramique depuis plusieurs generations. Jerome s'y est meme essaye avec, il faut le dire, une assez bonne dexterite. Julie a bien rigole et le maitre potier aussi.
Nous avalons les quelques centaines de kilometres qui nous separent de Tashkent a une vive allure. Ce qui nous vaut deux controles radar.
Nous pouvons temoigner de l'admirable technique de Daniel, ancien Policier, ... I am a French Policeman, une bonne tape sur l'epaule et hop on repart, a la meme vitesse. Bon la deuxieme fois, le policier lui a gentiment fait comprendre de retourner dans la voiture. Il voulait son b...chich. Si un jour on est dans la panade, on essayera la technique dite de Daniel.
Nous passons notre derniere journee a buller a Tashkent. Cette nuit, depart pour Bishkek.